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En 1984, Rodolphe Sacault, petit-fils d'Hilaire Croizet, remet l'huilerie en état avec une petite équipe, afin de la faire visiter, soit lors de portes ouvertes, soit de rendez-vous de groupes.
À l'origine, le matériel était installé à Voulx, au lieudit le Moulin des cailloux. Le matériel daterait des années 1870\. À Voulx, le mécanisme était entraîné par les eaux de l'Orvanne. Il fonctionna ainsi jusqu'à la Première Guerre Mondiale et il semblerait qu'il ait été abandonné après cette guerre.
En 1941, le matériel encore en état a été racheté par M. Hilaire Croizet, et déplacé à Boisroux. Il y installa des moteurs électriques, le plus imposant actionnant l'aplatisseur et les meules, le second plus petit actionnant le mélangeur et la presse hydraulique.
Le matériel est composé de :
Un tarare de ferme qui permet le nettoyage des graines,un aplatisseur à meules métalliques qui est utilisé pour un pré-écrasage des graines type colza,deux meules de granit des Vosges de 2 700 kg chacune qui sont utilisées pour écraser tous les oléagineux,une marmite, alimentée en bois qui réchauffe le produit à environ 80° C,une presse hydraulique (à eau d'Abel Pifre) qui est dite à étages, car elle est composée de quatre niches où sont introduits les sacs remplis de graines écrasées et cuites.
Tous les oléagineux peuvent être traités, exception faite du tournesol qui nécessite un décorticage. Mais les rendements diffèrent notablement : 20% pour les noix (si on tient compte des coquilles), 25% à 35% pour le colza et l'œillette.
La durée d'une fabrication est de 40 minutes environ, pour 25 kg de matière première.
Matériel complet datant des années 1870/1880, et réinstallé à Boisroux, pendant la seconde guerre mondiale par Mr H Croizet. À l'origine le matériel de ce moulin à huile était entraîné par les eaux de l'Orvanne (à Voulx).
Lors de la réinstallation, il a été équipé de moteurs électriques, ainsi que d'un groupe de secours à essence (moteur Bernard). Le matériel a permis ainsi d'obtenir toutes les huiles produites par pressage, avec les matières premières locales, principalement les noix et l'oeillette, et plus tard le colza.
La production a été arrêtée vers 1960, et le matériel laissé à l'abandon.
La restauration de l'ensemble a été effective en 1985.
Le matériel se compose d'un aplatisseur pour concasser les graines, de 2 meules de granit (environ 2500 kg chacune), d'une poêle, et d'un ensemble de pressage hydraulique à eau conçu par Abel ifre (ingénieur à Albert dans la Somme).
Ancienne huilerie de Boisroux (doc. Rodolphe Sacault) |
Gratuit
Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche Ancienne huilerie de Boisroux
- consultez aussi la fiche du département de Seine-et-Marne