Château de Bussy-Rabutin (doc. D. Bordes, CMN, Paris_CMN)
[2018] programme en préparation pour ce département : Côte-d'Or (21)
Les galeries des beautés.C’est à l’évocation de la mode des "galeries de beautés" née en Italie à la fin du XVème siècle et qui gagna la cour de France vers 1660, que se consacre cette nouvelle exposition. Douze portraits (sur la vingtaine conservée à Versailles) de princesses de la famille royale et de dames de la cour viennent répondre aux autres "beautés" qui ornent les murs de la Tour dorée et de la chambre du château bourguignon. Parmi ces portraits féminins dont certains furent commandés par Louis XIV lui-même pour ses résidences, et notamment Versailles, beaucoup ont été réalisés par les cousins Henri et Charles Beaubrun, talentueux portraitistes très en vogue au début du règne. Un double portrait des artistes, au centre de l’exposition, nous fait entrer dans leur atelier et permet d’évoquer leur étonnante manière de travailler en commun, au point qu’il était impossible, disait-on, de les distinguer l'un de l’autre. Si l'absence de signature systématique ne permet pas d’attribuer de façon certaine aux Beaubrun bons nombre de ces tableaux, la série présente néanmoins une évidente cohérence stylistique dans le traitement des étoffes, des coiffures, des bijoux et des compositions. Les derniers tableaux exposés (Anne d’Autriche et Marie-Thérèse et le Dauphin par Simon Renard de Saint André, et Louis XIV et Marie-Thérèse d’Autriche dont l’auteur anonyme a simulé deux gravures) illustrent des modes de représentation moins courantes : le détournement de l’iconographie religieuse pour le premier, le trompe-l’œil allégorique pour le second. À partir des années 1670, les portraits quittèrent progressivement les appartements royaux pour être relégués dans des résidences de moindre importance ou même mis en réserve. Leur trace se perd parfois. En créant le musée de Versailles en 1837, Louis-Philippe en rassemble une vingtaine, aujourd’hui exposée au premier étage de l’aile du Nord.L’exposition donne l’occasion de mesurer la place que ces femmes ont pu tenir dans un siècle dont elles ont été non seulement l’ornement, mais aussi l’âme.
Près de Montbard, dans un vallon boisé remarquable de l'Auxois, entouré d'un jardin à la française, le château s'enorgueillit d'un décor créé par Roger de Rabutin, comte de Bussy.
Cousin de Madame de Sévigné, auteur de l'Histoire amoureuse des Gaules, Roger de Rabutin écrivain exilé par Louis XIV illustre ses amours tumultueux et sa gloire militaire. La salle des Devises, le salon des Hommes de guerre, la galerie des Rois, la tour Dorée, la chambre de Bussy constituent le testament du plus célèbre des libertins du Grand Siècle.
Le jardin à la française permet de profiter des points de vue sur le château entouré de ses douves en eau.
Laissez-vous charmer dans la maison du plus célèbre des libertins du Grand Siècle !
Château de Bussy-Rabutin (doc. D. Bordes, CMN, Paris) | Château de Bussy-Rabutin (doc. JP Delagarde, CMN, Paris) |
Château de Bussy-Rabutin (doc. D. Bordes, CMN, Paris) | Château de Bussy-Rabutin (doc. P. Berthé, CMN, Paris) |
Photos extraites du Guide Tourisme France
Maison des Illustres, Jardin remarquable
Côte-d'Or
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Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
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