Publicité |
Comment les catholiques de l'Isère ont-ils vécu la Première guerre mondiale ? Comment clergé et laïcs, moins de dix ans après la Séparation de l'Eglise et de l'Etat, ont-ils pris part à l'effort de guerre, aussi bien en versant leur sang qu'en donnant leur or pour la Patrie ? Comment les structures diocésaines se sont-elles adaptées à la mobilisation, afin de faire face à la pénurie croissante de prêtres ?Dans un diocèse situé loin du front, les quatre années de guerre ont vu naître des oeuvres sociales d'une ampleur insoupçonnée (ateliers permettant d'employer des femmes au chômage, fourniture de vêtements aux blessés et aux prisonniers, assistance aux veuves et aux orphelins...), mais aussi de nouvelles pratiques de dévotion. L'Union sacrée, et la fraternisation dans les tranchées entre prêtres mobilisés et anticléricaux, ont permis une pacification des esprits. Cette évolution dans les mentalités a préludé au rapprochement entre la République française et le Saint-Siège.La conférence se terminera par une présentation de l'exposition actuellement présentée sur ce thème, organisée par le service des Archives historiques du diocèse de Grenoble.
Construite au XIIIe siècle par André Dauphin, comte de Viennois, la collégiale Saint-André de Grenoble était la chapelle du palais et la nécropole des souverains du Dauphiné. Dotée d'un chapitre de 13 chanoines, elle rivalisait avec l'évêque, co-seigneur de la ville médiévale avec le dauphin. Seul monument construit par les anciens souverains de la province à nous être parvenu intact, elle vit passer maints personnages historiques (Louis XI, saint François de Sales, Lesdiguières, Stendhal...) et abrite le tombeau du chevalier Bayard.
Isère
Gratuit
Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche Collégiale Saint-André
- consultez aussi la fiche du département de l'Isère
Publicité |