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Très discrète au pied des grands immeubles voisins, l'église est l'œuvre de Marc Leboucher (1967). En souvenir des anciens ateliers artisanaux du quartier et en l'honneur de St Eloi, patron des ouvriers du métal, l'architecte a pris le parti du tout métallique : signal et poutrelles d'acier, revêtement extérieur et intérieur de feuilles d'aluminium. Dans le cloître-jardin, l'oeuvre de J.F. Briant, _Attente au_ _pied de l'arbre_, invite à la méditation.
À l'intérieur, le narthex éclairé par de larges baies vitrées, débouche sur une vaste nef dont le plafond s'élève progressivement jusqu'à 17 m. Toutes les lignes horizontales convergent vers le maître-autel sans que le regard ne rencontre d'obstacle. L'éclairage indirect assuré par des plaques de verre blanc armé, dirigent la lumière vers le chœur. Celui-ci offre un grand plateau pouvant accueillir outre les prêtres, lecteurs, animateurs, enfants, choristes.
L'autel est une simple table en ardoise au piètement d'acier. La croix, l'ambon, les porte-cierges, également en acier, de même que l'ensemble du mobilier et des éléments décoratifs sont d'une grande sobriété, suivant l'esprit du concile Vatican II.
Derrière l'autel quatre longue toiles de Kim En Joong : _les quatre évangélistes_ (2012).
Dans la chapelle se semaine restructurée en 2001 : ancien tabernacle avec porte en émaux rouge et or réalisé par l'Ecole Boulle, voisine. Le nouveau tabernacle en acier gravé est de Gilles de Froidevaux.
Bel orgue Mutin-Cavallé-Coll restauré en 1969, servi par une excellente acoustique.
L'église a reçu le label Patrimoine du XXe siècle.
Construite en 1966-1967, dans le cadre de la rénovation du quartier Saint-Éloi, résolument moderne, elle est l'œuvre de l'architecte Marc Leboucher. Elle est témoin d’une architecture nouvelle qui fait toute sa place à la lumière du jour. La charpente métallique apparente rappelle la tradition artisanale du quartier et le patronage de saint Éloi. Pas de clocher, mais un"signal" de poutres d'acier noir où sont accrochées les cloches. Dans le jardin-cloître une œuvre de Jean-François Briant"Attente au pied de l'arbre" invite à la méditation. A l'intérieur le narthex, très lumineux, débouche sur la nef dont le plafond s'élève progressivement jusqu'à 17 mètres. Toutes les lignes horizontales convergent vers le maître-autel sans que le regard ne rencontre d'obstacle. L'éclairage indirect, assuré par des plaques de verre blanc armé, dirige la lumière extérieure vers le chœur. Celui-ci offre un grand plateau pouvant accueillir outre les prêtres, des lecteurs, animateurs, enfants, petits groupes. L'autel est une simple table en ardoise aux piètements d'acier. La croix, l'ambon, les porte-cierges, également en acier, d'une grande sobriété, sont dans l'esprit du Concile Vatican II. Derrière l'autel quatre longues toiles du Père Kim En Joong élèvent nos regards vers l'infini. La chapelle de semaine, à gauche de l'entrée, faisait à l'origine partie intégrante de la nef. Restructurée en 2001, elle est maintenant bien isolée et réservée aux célébrations pour une assemblée restreinte et à la prière personnelle. Tabernacle de Gilles Froidevaux (2001). Ancien tabernacle avec porte en émaux de couleurs vives réalisé par l’École Boulle, voisine. L'église Saint-Éloi a reçu le label"Patrimoine du XXe siècle" en 2012.
Gratuit
Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche du département de Paris