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[2019] programme en préparation pour ce département : Seine-et-Marne (77)
L'église date des XIIe et XIXe siècles, mais une église primitive semble bien avoir existé sur cet emplacement dès le IXe siècle.
De la construction du XIIe, il ne reste actuellement que le solide clocher, classé au titre des monuments historiques. Le reste de l'église est en effet entièrement reconstruit peu avant la guerre de 1870, grâce aux dons de Mme Brisson, châtelaine de Chevry. Le toit de la nef est recouvert de tuiles mécaniques et rehaussé d'un faîtage en terre cuite. Sur le côté sud, une petite porte surbaissée a été conçue sur le modèle d'une porte de l'église St-Eustache à Paris.
L'édifice présente un intérêt exceptionnel pour son décor intérieur du XIXe, presque entièrement conservé :La nef est recouverte d'une voûte lambrissée ornée de motifs bleu et or se détachant sur un fond rouge, tandis que des couronnes de lumière agrémentent les quatre tirants "engoulés" ("avalés").
Les murs nord et sud du chœur s'ornent de peintures murales d'Alexandre Hesse (1863), membre de l'Institut, qui a décoré plusieurs églises de Paris dont St-Germain-des-Prés, St-Sulpice, St-Séverin.
Les fresques représentent, à droite de l'autel, l'adoration des bergers et Satan précipité de la montagne à gauche, Marie Madeleine répandant des parfums sur les pieds de Jésus et l'agonie du Christ au jardin des Oliviers.
Dans la chapelle de droite, les membres de la famille Brisson entrent dans la composition de ces fresques sous les traits de différents saints : M. et Mme Brisson figurent St-Simon et Ste-Hélène; Ste-Claire, sous les traits de Claire de Chevry, comtesse de Pelissier ; Ste-Pauline, Pauline de Chevry, marquise de Chabannes.
La chapelle seigneuriale, ornée de caissons peints de motifs dorés sur fond bleu, est séparée de la chapelle de la Vierge par des grilles richement sculptées.
La chapelle des fonds baptismaux, quant à elle, est couverte d'une voûte étoilée.
La tribune d'orgue présente une balustrade sculptée de rosaces. Sous la tribune de l'orgue se trouvent deux pierres tombales en marbre noir: à droite, celle de Mme de Blancheton, morte le 17 octobre 1773, à gauche, celle de Jean-Nicolas Rousselot, seigneur de Chevry décédé le 21 août 1787.
Outre la grande verrière du chevet (vitrail du chœur) représentant le Christ en croix entre la Vierge et St-Jean, l'église possède encore un important mobilier religieux.
La fête patronale (fête du St-Patron de l'église, St-Julien) est en principe célébrée le premier dimanche de septembre.
De la construction du XIIe, ne reste actuellement que le solide clocher. Le reste de l'église a été entièrement remanié et décoré peu avant la guerre de 1870, grâce aux dons de Mme Brisson, châtelaine de Chevry. Le toit de la nef est recouvert de tuiles mécaniques, et rehaussé d'un faîtage en terre cuite. Sur le côté sud, une porte surbaissée a été conçue sur le modèle d'une porte de l'église St-Eustache à Paris. L'édifice présente un intérêt exceptionnel pour son décor intérieur du XIXe s réalisé par les ateliers parisiens d'Adolphe DIDRON et d'Alexandre HESSE, entièrement conservé. L'église est classée monument historique.
Cette fiche est obsolète, consultez le programme complet du département en cliquant ici
Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche Eglise Saint-Julien
- consultez aussi la fiche du département de Seine-et-Marne
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