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Comment Jules Baretta a-t-il pu mouler et démouler un épithéliome aux formes complexes sans provoquer les plus vives douleurs au patient ?
Une enquête est née de cet étonnement pour comprendre les ruses modelées de cet artisan. Celle-ci révèle que Baretta utilisait, notamment, des films protecteurs et qu’il pouvait aussi interpréter les formes par modelage.
L’intérêt scientifique et artistique de cette découverte est de réviser l’objectivité mécanique du moulage sur nature au travers d’un modelage ambigu à la fois technique et artistique. Un parallèle avec un bronze du 16ème siècle nous apprendra que ce modelage faisait partie d’une typologie à part de la _réparure_ afin de mouler la diversité pléthorique du vivant.
Fabien Noirot, artiste plasticien, chercheur à École du Louvre, chercheur associé au Centre d’Histoire des Sciences et des Techniques de Liège, membre de Société Française d’Histoire de la Médecine
Site : fabien-noirot.fr
Quatre collections de moulages en cire représentant les maladies de la peau. Au nombre de 4800, ces moulages, dont le réalisme est frappant, ont été réalisés pour l'enseignement des dermatologues à la fin du XIXe siècle. et au début du XXe siècle.
Gratuit
Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche Hôpital Saint-Louis - Musée des Moulages Dermatologiques
- consultez aussi la fiche du département de Paris