[2018] programme en préparation pour ce département : Seine-et-Marne (77)
RésonancesGrâce à l’art, ce que nous percevons et auquel nous pourrions ne pas accorder l’attention suffisante se révèle de manière inédite dans la subjectivité d’un geste. L’artiste n’imite pas la nature, mais l’anime selon sa sensibilité particulière, que modulent la vibration du trait, le mouvement des couleurs et la danse des volumes. Ainsi la même figure, ou le même objet, peuvent-ils, à des moments différents et selon la technique utilisée, offrir d’eux-mêmes une interprétation variable, capable de suggérer toute une diversité d’approches possibles. C’est à dessein que nous souhaitons, à l’occasion de cette exposition, placer en résonance non seulement les œuvres de deux artistes distincts réunis dans un même atelier, GuyAnne, nom déduit de leurs deux prénoms, Guy Braun et Anne Mounic, mais aussi les impressions données par la gravure en taille douce, le monotype, la gouache, le pastel et la peinture à l’huile. La gravure en taille douce elle-même offre une grande variété de possibilités : la manière noire met en valeur les nuances comme le fait l’aquatinte, plus légère ; le burin donne un trait incisif ; la pointe sèche, une ligne veloutée. Quant à la gravure sur bois, elle prend le parti inverse : ce ne sont pas les tailles qui s’impriment sur le papier, mais les surfaces demeurées intactes, restant blanc ce qui aura été creusé à l’aide d’une gouge. Le monotype, lui, est unique puisque, s’il est imprimé de la même façon que les gravures, il n’est pas gravé. On peint sur la plaque de métal et le sujet se reporte sur le papier lors de l’impression.L’œuvre d’un artiste modèle selon ses métamorphoses le temps d’une vie. Comme il s’est lui-même imprégné de l’œuvre des artistes qu’il admire, il espère éveiller, chez celui ou celle qui regardera ses différents travaux, une émotion partagée.Atelier GuyAnne,Chalifert, juillet 2018.
L'Hôtel de Ville se dresse sur l'emplacement de l'ancienne abbaye Saint-Pierre. Il ne reste rien du monastère mérovingien primitif. Les bâtiments actuels ont été érigés entre 1755 et 1765, puis réaménagés ensuite. Au rez-de-chaussée, les galeries voûtées du cloître enserrent le patio. La salle des mariages et la salle des fêtes datent, respectivement, de 1896 et 1936. Avec son architecture de brique et de pierre, l'édifice est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Cette fiche est obsolète, consultez le programme complet du département en cliquant ici
Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche Hôtel de Ville
- consultez aussi la fiche du département de Seine-et-Marne
Publicité |