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[2019] programme en préparation pour ce département : Meuse (55)
Découvrez ce lavoir en pierres de taille et moellons, doté d'une magnifique charpente à quatre pans en chêne.
A Chardogne, le lavoir tel qu’on le connaît date du XIXème siècle, mais il existait bien avant, peut-être sous la forme d’une simple fontaine. Dans un texte de 1744, un maçon, Edmond Pemogot, signale qu’il vient de restaurer le lavoir de Chardogne. A l’époque de la révolution, le maire interdit aux citoyens de laver les pommes de terre, les tripes et tripailles dans le lavoir. Le contrevenant est condamné à une amende de trois francs, à régler de suite. Notre lavoir est fait de pierres de taille et de moellons. Sa toiture à quatre pans est soutenue par une grosse charpente en chêne. Ses deux bassins sont alimentés par plusieurs sources non captées, si ce n’est par de l’argile bleue. Elles ne semblent jamais avoir tari même si leur débit peut être très bas dans les périodes de grande sécheresse.
Le lavoir occupait une place importante dans la vie du village. On peut encore voir, à droite de l’entrée centrale, un creux arrondi dans lequel devait être logé le baromètre communal, consulté régulièrement par les paysans.
Les laveuses étaient nombreuses, la population du village ayant dépassé les 600 âmes au XIXème siècle. Les premières arrivées se plaçaient au plus près de la source, les dernières devant se contenter des eaux savonneuses des autres, ce qui pouvait provoquer quelques " crêpages de chignons " !C’était aussi un lieu éminemment social où l’on échangeait les dernières nouvelles. Un dicton chardonnerais ne disait-il pas : " Si vous voulez tout savoir, allez au lavoir… ". Mais les hommes n’étaient pas en reste qui se retrouvaient chez le maréchal-ferrant ou dans les cafés du village…
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Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche du département de la Meuse
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