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[2018] programme en préparation pour ce département : Paris (75)
1918 reste une année comme les précédentes pour la Cour des comptes. 70% des 140 magistrats sont toujours sous l’uniforme. En effet, à la différence du Conseil d’Etat, le Premier président n’a pas obtenu que des magistrats mobilisés soient affectés rue Cambon.C’est même l’année la plus meurtrière. Après avoir perdu deux auditeurs en 1916, la Cour enregistre trois décès : en août, un commis d’une section d’ouvriers militaires est tué place de l’Alma par la grosse Bertha ; en octobre, un payeur aux armées meurt dans l’armée d’Orient ; le 1er novembre, un aspirant d’infanterie est tué dans l’Aisne. Dans les contrôles, les retards s’accumulent, mais les comptes des collectivités locales finissent quand même par être jugés ; le cas des communes occupées par les Allemands sera complexe à régler : il faudra souvent que les comptes qui n’avaient pas été tenus soient reconstitués avant d’être transmis à la Cour. La ville de Lille est une exception notable et ses comptes, fort bien tenus, seront vérifiés de façon approfondie et jugés dans des délais réduits.Quant aux comptes de l’Etat, leur contrôle est devenu quasiment impossible, les documents comptables des ministères n’étant plus établis. Le retour à la normale prendra une quinzaine d’années.
Le Palais Cambon fut édifié entre 1898 et 1910 par l'architecte Constant Moyaux à l'emplacement de l'ancien couvent des Dames de l'Assomption de la rue Cambon dont la chapelle subsiste toujours. Devenu le siège de la Cour des Comptes, créée en 1807 par Napoléon Ier, le Palais en abrite les magistrats et l'administration. Il est constitué de quatre ailes autour d'une cour d'honneur. Les pièces les plus importantes sont concentrées au premier étage, avec la Grand'Chambre et la bibliothèque. L'escalier d'honneur est décoré d'un plafond peint en 1911 par Gervex et représentant une allégorie de l'Etat. Huit pièces de décor ou objets mobiliers sont classés au titre des Monuments Historiques.
Le Palais Cambon, achevé en 1910 et construit pour la Cour des comptes, créée en 1807 par Napoléon 1er, dévoile l'originalité de ses richesses patrimoniales.
Singularité fort appréciée, les magistrats eux-mêmes et les collaborateurs présentent le rôle de la Cour dans la République, et répondent aux questions des visiteurs. Des vidéos, clips, une exposition photo, objets et livrets de jeux pour enfants complètent cette pédagogie active, dans une atmosphère conviviale.
Les nouveautés 2011 :- des visites en anglais- une présentation du rôle et des missions de la Cour- mise en exergue du rapport sur : "Les prélèvements fiscaux et sociaux en France et en Allemagne", rapport effectué à la demande du Président de la République ; - présentation du rapport sur les musées nationaux- exposition d'une grande réussite architecturale, méconnue car invisible depuis l'extérieur : la tour des archives (60 km de liasses de documents contrôlés) a été réhabilitée et est devenue la Tour Chicago, du nom de l'école architecturale de la fin du XIX ° siècle. Ce bâtiment est le seul exemple en France de cette architecture.
Cette fiche est obsolète, consultez le programme complet du département en cliquant ici
Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche Palais Cambon - Cour des Comptes
- consultez aussi la fiche du département de Paris
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