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L’ARP NRB (Renaissance du Patrimoine de Noisy-le-Roi, Rennemoulin et Bailly) organise, dans le cadre des Journées du Patrimoine 2017, le samedi 16 septembre après-midi, une visite du site de l’ancien château des Gondi, en limite de forêt de Marly sur les communes de Noisy et de Bailly.
* Originaires de Florence, d’une famille aux larges ramifications, les Gondi établis à Lyon dès 1510 exercent le métier de banquiers avant de monter à Paris à la suite de Catherine de Médicis dont ils deviennent les confidents comblés de charges et de distinctions. Les plus influents sont Albert de Gondi, duc et pair, maréchal de France, et son épouse Catherine de Clermont-Dampierre, puis son frère Pierre de Gondi évêque de Paris et cardinal, suivi d’une lignée de grands prélats jusqu’à Jean-François-Paul de Gondi, le fameux cardinal de Retz. Cette branche française des Gondi joue sur près d’un siècle un rôle politique de premier plan, qui lui vaut souvent autant d’hostilité que de considération.
* Quant au château, ou plutôt aux deux châteaux de Bailly et de Noisy, Albert de Gondi les acquiert à la fin des années 1560, avec toutes les terres qu’il possède à l’ouest de Paris, non loin de Saint-Germain-en-Laye. Il voit le parti qu’il peut tirer de la situation de celui de Noisy-le-Roi, un manoir vraisemblablement construit sous François Ier. De fait il le transforme, au prix dit-on de " dépenses immenses ", en une élégante " maison de campagne " dans le style des villas italiennes, avec jardin en terrasses, bassins et fontaines, et une grotte magnifique, qui font l’admiration de tous les visiteurs, à commencer par les souverains qui y séjournent en diverses occasions. Le domaine reste dans la famille jusque dans les années 1640, date à laquelle il est vendu à un financier avant d’être cédé trente ans plus tard à Louis XIV. Le roi, qui lui préfère le site de Marly, offre le château à Madame de Maintenon pour y établir un temps son institution pour jeunes filles. Il songe ensuite, à la fin des années 1690, à y faire des travaux à l’intention de ses petits-fils, mais faute d’argent, le projet n’aboutit pas. L’édifice tombe en ruines, il est finalement vendu et rasé en 1732 sous Louis XV. De ces fastes d’antan ne subsiste plus que la porte monumentale − appuyée sur son vieux mur - qui se dresse au nord de la ville, et qui ouvrait sur la cour d’honneur.
Comme dans La Belle au bois dormant, le lieu est tombé depuis près de trois siècles dans un profond sommeil, seulement troublé par le pas des randonneurs et par les incursions d’amateurs d’histoire qui entendent périodiquement l’arracher à sa léthargie. C’est ce qu’a fait à son tour l’ARP NRB en obtenant en 2010, avec le concours des mairies de Bailly, de Noisy-le-Roi, et de l’ONF, la réalisation d’un sentier d’interprétation qui en rappelle l’intérêt historique et environnemental.
Cela dit, il semble que le site vaille d’être davantage connu et remis en valeur ; il doit être protégé et peut receler dans ses profondeurs des vestiges d’une période importante de notre histoire. Il mérite d’attirer l’intérêt d’un vaste public, ainsi que des spécialistes en recherches historiques et archéologiques : tel est l’objet de l’événement de ce jour.
L’ARP NRB (Renaissance du Patrimoine de Noisy-le-Roi, Rennemoulin et Bailly) organise, dans le cadre des Journées du Patrimoine 2017, le samedi 16 septembre après-midi, une visite du site de l’ancien château des Gondi, en limite de forêt de Marly sur les communes de Noisy et de Bailly.
* Originaires de Florence, d’une famille aux larges ramifications, les Gondi établis à Lyon dès 1510 exercent le métier de banquiers avant de monter à Paris à la suite de Catherine de Médicis dont ils deviennent les confidents comblés de charges et de distinctions. Les plus influents sont Albert de Gondi, duc et pair, maréchal de France, et son épouse Catherine de Clermont-Dampierre, puis son frère Pierre de Gondi évêque de Paris et cardinal, suivi d’une lignée de grands prélats jusqu’à Jean-François-Paul de Gondi, le fameux cardinal de Retz. Cette branche française des Gondi joue sur près d’un siècle un rôle politique de premier plan, qui lui vaut souvent autant d’hostilité que de considération.
* Quant au château, ou plutôt aux deux châteaux de Bailly et de Noisy, Albert de Gondi les acquiert à la fin des années 1560, avec toutes les terres qu’il possède à l’ouest de Paris, non loin de Saint-Germain-en-Laye. Il voit le parti qu’il peut tirer de la situation de celui de Noisy-le-Roi, un manoir vraisemblablement construit sous François Ier. De fait il le transforme, au prix dit-on de " dépenses immenses ", en une élégante " maison de campagne " dans le style des villas italiennes, avec jardin en terrasses, bassins et fontaines, et une grotte magnifique, qui font l’admiration de tous les visiteurs, à commencer par les souverains qui y séjournent en diverses occasions. Le domaine reste dans la famille jusque dans les années 1640, date à laquelle il est vendu à un financier avant d’être cédé trente ans plus tard à Louis XIV. Le roi, qui lui préfère le site de Marly, offre le château à Madame de Maintenon pour y établir un temps son institution pour jeunes filles. Il songe ensuite, à la fin des années 1690, à y faire des travaux à l’intention de ses petits-fils, mais faute d’argent, le projet n’aboutit pas. L’édifice tombe en ruines, il est finalement vendu et rasé en 1732 sous Louis XV. De ces fastes d’antan ne subsiste plus que la porte monumentale − appuyée sur son vieux mur - qui se dresse au nord de la ville, et qui ouvrait sur la cour d’honneur.
Comme dans La Belle au bois dormant, le lieu est tombé depuis près de trois siècles dans un profond sommeil, seulement troublé par le pas des randonneurs et par les incursions d’amateurs d’histoire qui entendent périodiquement l’arracher à sa léthargie. C’est ce qu’a fait à son tour l’ARP NRB en obtenant en 2010, avec le concours des mairies de Bailly, de Noisy-le-Roi, et de l’ONF, la réalisation d’un sentier d’interprétation qui en rappelle l’intérêt historique et environnemental.
Cela dit, il semble que le site vaille d’être davantage connu et remis en valeur ; il doit être protégé et peut receler dans ses profondeurs des vestiges d’une période importante de notre histoire. Il mérite d’attirer l’intérêt d’un vaste public, ainsi que des spécialistes en recherches historiques et archéologiques : tel est l’objet de l’événement de ce jour.
Gratuit
Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche du département des Yvelines