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 21 et 22 septembre 2019

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 France   Vaucluse (84) 
Journées du Patrimoine
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Sites archéologiques de Puymin et de la Villasse - Rue des Boutiques (Ville de Vaison-la-Romaine)


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Site archéologique de la Villasse
Vaison-la-Romaine (84)

Site antique de la Villasse - Maison au Dauphin
Site antique de la Villasse - Maison au Dauphin (doc. Yalta Production)

Fiche en cours de mise à jour

Au programme pour les Journées du Patrimoine 2017

La rue des BoutiquesCette magnifique rue est l'un des exemples les plus marquants de l'urbanisme de Vasio. Constituée de grandes dalles calcaires, disposées irrégulièrement pour réduire le cahot des roues des chariots qui l'empruntent chaque jour, c'est un axe Nord-Sud important de la ville. On y accédait à  l'est par un large trottoir et à  l'ouest par une galerie piétonne que l'on devine aux colonnes qui supportaient l'étage des bâtiments. Ainsi, à  l'abri des intempéries et du soleil, les promeneurs pouvaient faire leurs achats. Les commerces sont identifiables par leur disposition et par le seuil à  rainure qui servait à  caler l'étal de vente. Les clients restaient à  l'extérieur, sur la voie. Le soir, on fermait les boutiques avec un volet. C'est par cette rue que les habitants de la cité antique se rendaient aux thermes. Cet édifice est aujourd'hui partiellement dégagé : seules, la grande salle et les latrines sont visibles ; l'essentiel du bâtiment se trouvant sous l'actuelle Poste. Plus bas, l'entrée de la Maison du Buste en Argent prenait place entre deux boutiques. cathédrale Notre-Dame de NazarethDe la ville antique à  la ville médiévale, quelques siècles se sont écoulés. L'organisation urbaine s'est alors en partie superposée aux vestiges gallo-romains, souvent réutilisés pour l'édification des nouveaux bâtiments comme on le voit dans les fondations de la cathédrale. Avec l'expansion du christianisme, la ville s'est d'abord établie autour de son monument religieux, sur la rive droite de l'Ouvèze.La cathédrale Notre-dame de Nazareth, église-mère du diocèse de Vaison (une quarantaine de paroisses dans l'Etat pontifical et le Dauphiné), se trouvait au centre d'une cité médiévale aujourd'hui disparue. L'évêque résidait dans le palais épiscopal proche et les chanoines dans le cloître et ses bâtiments annexes. Construite au XIème siècle à  l'emplacement d'édifices paléo-chrétiens, selon un plan basilical, puis remaniée au siècle suivant, son architecture est un très bel exemple de l'art roman provençal. L'une de ses caractéristiques est la présence de vestiges antiques réemployés lors de sa construction. Accolé à  la cathédrale, le cloître comporte quatre galeries entourant le jardin, ajourées de petites arcades groupées par trois sous des arcs de décharge. Les colonnettes sont surmontées de chapiteaux à  feuilles d'eau pour la plupart, mais certains sont figuratifs. Les pièces réservées aux chanoines (réfectoire, dortoir, salle capitulaire...), desservies par la galerie du cloître, ont aujourd'hui disparu. La cathédrale ainsi transformée se compose d'une nef centrale de trois travées, flanquée de deux collatéraux sans transept. Le chevet tripartite comprend une abside centrale rectangulaire à  l'extérieur et semi-circulaire à  l'intérieur. La nef est voûtée en berceau brisé sur doubleaux. Les collatéraux ont des voûtes rampantes. Les abords ombragés et la quiétude du cloître en font un agréable lieu de visite. Dans la seconde moitié du XIIème siècle, la ville est soumise au pillage ordonné par le comte de Toulouse, en désaccord avec l'évêque sur leurs possessions respectives. Il s'ensuit la construction de la tour comtale, qui deviendra le château, sur la rive gauche et l'abandon de la cité médiévale au XIIIème siècle pour la nouvelle ville haute. le cloîtreLe cloître qui s'élève au nord de la cathédrale, abritait les chanoines. Le plan de l'édifice, quatre galeries enserrant une cour, rappelle la fonction du péristyle de la maison romaine : éclairer, aérer et relier des pièces. Ainsi le cloître desservait la cathédrale et les salles réservées aux chanoines : l'armarium (c'est-à -dire la bibliothèque), la salle capitulaire, le réfectoire et la cuisine, le cellier, le dortoir... Des vestiges des installations propres à  la vie quotidienne, seul subsiste le lavabo dans la galerie nord. Il se présente sous la forme d'une simple cavité établie dans l'épaisseur du mur et en relation avec un puits. Sobres et harmonieuses, les galeries sont ajourées de petites arcatures qui font entrer la lumière provenant de la cour centrale. Elles sont appuyées sur des colonnettes avec chapiteau et sont surmontées par des arcs plus grands. La plupart des chapiteaux sont décorés de feuilles d'eau (palmettes), mais sur quelques-uns, dans la galerie ouest, on peut admirer des feuilles d'acanthes, des entrelacs, et de petits personnages stylisés. Ces décors sont sculptés dans des blocs de marbre récupérés par les artisans du moyen-âge sur les vestiges antiques. Plusieurs qualité et couleurs de marbre se voisine. Il faut s'approcher pour découvrir la finesse de ce matériau recouvert par une fine couche de calcaire qui s'est déposée au fils des ans. En dehors de ce décor traditionnel, il faut signaler une gravure insolite qui éveille la curiosité : Elle s'intègre dans la clef de linteau de la porte ouest : Il s'agit d'un visage masculin. Les yeux en amande, le nez droit, la barbe bifide rappellent les représentations byzantines du christ. Ce qui surprend, ce sont les cornes de taureau qu'il porte sur la tête. Elles donnent souvent lieu à  des interprétations variées : A-t-on là  un christ ? Est-il représenté en chef gaulois, ou en lien avec le culte de Mythra ou encore avec un symbole lunaire ? En poursuivant la visite, on débouche dans le jardin qui offre une belle vue sur le clocher massif et crénelé. L'inscription monumentale en latin que l'on suit sur le bas-côté de la cathédrale est exceptionnelle par sa taille et rappelle en cela les grandes dédicaces antiques. Il s'agit d'une invitation à  vivre selon la règle de l'Eglise. On y trouve la notion classique de l'opposition entre l'Aquilon (le nord qui est le péché) et l'Auster (le sud qui est la ferveur). Le cloître abrite également quelques éléments lapidaires chrétiens de différentes époques dont on ne citera que quelques pièces : un très beau sarcophage en marbre du IVème siècle présente les douze apôtres. A côté, on remarquera des inscriptions funéraires paléochrétiennes de la fin du IIIe siècle ou du début du IVème siècle. Plus loin, une croix à  double face de la fin du XVème siècle est ornée du christ et de la vierge sur l'autre face. Elle ornait le tombeau de la famille de Blégier (Hôtel particulier à  la Haute-Ville) Enfin des fragments de chancels et des pierres tombales complètent la collection présentée dans les galeries ...Pour comprendre la disparition de la ville médiévale qui comptait en plus de sa cathédrale, de son cloître, des édifices civils et des maisons particulières, il faut rappeler les querelles de possession qui ont opposées les comtes de Toulouse et les évêques. La ville a subi des attaques des gens du comte de Toulouse qui voulait récupérer ses biens. Dégradations, pillages, incendies se sont succédés à  partir de la seconde moitié du XIIème siècle. Ces rivalités qui se sont étalées sur plusieurs générations ont engendré une modification importante de l'urbanisme. Elle commence avec la construction de la tour comtale, qui deviendra le château, sur la rive gauche, s'accompagne de la désertion de la population qui fuit la vallée. Au final, l'attraction du château et les espoirs de paix expliquent l'abandon de la cité médiévale au XIIIème siècle pour la nouvelle ville haute.

Ce qu'il faut savoir :

Site de la villasse
Le site archéologique de la Villasse correspond à un quartier riche et très actif de la ville avec ses rues, ses boutiques et son ensemble thermal. En arrière de cette animation urbaine bruyante, de grandes demeures tournées sur leurs cours intérieures, témoignent d'une qualité de vie et d'un luxe réservés aux populations aisées.
La rue des Boutiques
Cette magnifique rue est l'un des exemples les plus marquants de l'urbanisme de Vasio. Constituée de grandes dalles calcaires, disposées irrégulièrement pour réduire le cahot des roues des chariots qui l'empruntent chaque jour, c'est un axe Nord-Sud important de la ville. On y accédait à l'est par un large trottoir et à l'ouest par une galerie piétonne que l'on devine aux colonnes qui supportaient l'étage des bâtiments. Ainsi, à l'abri des intempéries et du soleil, les promeneurs pouvaient faire leurs achats. Les commerces sont identifiables par leur disposition et par le seuil à rainure qui servait à caler l'étal de vente. Les clients restaient à l'extérieur, sur la voie. Le soir, on fermait les boutiques avec un volet. C'est par cette rue que les habitants de la cité antique se rendaient aux thermes. Cet édifice est aujourd'hui partiellement dégagé : seules, la grande salle et les latrines sont visibles ; l'essentiel du bâtiment se
trouvant sous l'actuelle Poste. Plus bas, l'entrée de la Maison du Buste en Argent prenait place entre deux boutiques.
La Maison du Buste en Argent
Cette maison doit son nom à la découverte du buste en argent d'un riche citoyen romain. De la rue des boutiques à l'est, on gagnait le vestibule puis un petit péristyle et une salle, peut-être le bureau du maître. Derrière, des pièces et des cours s'alignaient, créant une perspective de la salle noble jusqu'au jardin à portiques aménagé en contrebas. Au nord du vestibule s'organisaient la cuisine, ses réserves et peut-être des logements serviles. Avec la partie occidentale constituée d'un vaste jardin et d'un ensemble thermal, la maison atteint la surface de 5 000 m2 au sol, ce qui en fait la plus imposante des maisons urbaines dégagées à Vaison. L'ensemble thermal, destiné aux bains et aux exercices physiques, a été construit vers 10-20 après J.-C. Plus tard, dans le courant du Ier siècle de notre ère, il a perdu son caractère public et a été intégré dans le plan de la maison du Buste en Argent. Ses installations comportaient différentes
salles : les utilisateurs quittaient leurs vêtements dans un vestiaire avant de prendre un bain dans la salle froide. De là, ils gagnaient la salle tiède puis la salle chaude munie d'un bassin. Toutes deux étaient chauffées par de l'air circulant en sous-sol et dans l'épaisseur des murs à partir d'un foyer. En contrebas, une palestre, vaste terrain d'exercices, était agrémentée d'une piscine et équipée de latrines.
La Maison au Dauphin
Un petit dauphin en marbre trouvé sur place a donné son nom à cette demeure qui, au Ier siècle avant notre ère, était une ferme. Au IIème siècle après J-C, son environnement était urbain. La maison, agrandie et embellie, était longée par des rues à l'ouest et au nord. De la voie piétonne, on y pénétrait par un escalier encadré par des boutiques. Un atrium tenait lieu de vestibule et ouvrait sur le bureau derrière lequel se trouvait le secteur privé de la maison : la salle à manger d'hiver, les salles de réception, le balnéaire... Au nord, les latrines étaient voisines de la cuisine et de ses réserves. L'étage devait être réservé aux chambres. Au sud, un grand jardin se déployait avec un bassin aménagé en vivier et de nombreuses plantations.

1 photo pour Site archéologique de la Villasse

Site antique de la Villasse - Rue des Boutiques
Site antique de la Villasse - Rue des Boutiques
(doc. Ville de Vaison-la-Romaine)
 

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Accès :

Vaucluse

Site antique de la Villasse
Place du Chanoine Sautel
84110 Vaison-la-Romaine
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Guide Tourisme France

Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :

- consultez aussi la fiche Site archéologique de la Villasse

- consultez aussi la fiche du département du Vaucluse

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