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 21 et 22 septembre 2019

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 France   Loire-Atlantique (44) 
Journées du Patrimoine
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Chapelle Saint-Pierre-Ès-Liens
Divatte-sur-Loire (44)

Fiche en cours de mise à jour

Au programme pour les Journées du Patrimoine 2017

Restauration du prieuré de la Chapelle Saint-Pierre-ès-Liens à la Chapelle-Basse-Mer

Le chantier de restauration du prieuré Saint-Pierre-ès-liens existe aujourd’hui depuis plus de 24 ans. Tous les ans, durant un mois d’été, des jeunes offrent une journée, une semaine voire un mois afin de reconstruire cette chapelle trop longtemps oubliée. Au cours de ces 24 années de chantier, ce sont plus de 1 200 jeunes qui ont œuvré sur ce site.
L’histoire de la chapelle, seul élément subsistant du prieuré, est en elle-même stupéfiante.
Construite au XIe siècle sur les terres du seigneur Batsemarus dans le cadre du grand défrichement et de la romanisation religieuse de la Bretagne par les moines de Marmoutier, elle est d’abord chapelle d’un petit prieuré. Vers le XIIe siècle, à la suite d’un échange de terre entre l’abbaye de Marmoutier et le chapitre de la cathédrale de Nantes, elle devient église paroissiale d’une nouvelle paroisse et, semble t-il, agrandie. Quelques décennies plus tard, le bourg étant transplanté à 500 mètres, sur les coteaux de la Loire, elle devient chapelle secondaire mais conserve ses registres paroissiaux. En 1790, elle est vendue comme bien national et achetée par la famille du notaire local afin de la sauver de la destruction. Redonnée à la paroisse, elle est de nouveau nationalisée lors de la fameuse loi du 1er août 1793, puis restituée à ses propriétaires avant d’être de nouveau renationalisée en 1797\. Rachetée par la même famille, elle est mise à la disposition de la paroisse laquelle, suite aux lois de 1905, est ruinée et cesse de l’entretenir. Abandonnée, livrée aux intempéries et à la malveillance, elle tombe en ruine d’autant plus rapidement que la colonne infernale le Cordelier l’a incendiée pour y brûler quelques dizaines d’habitants qui s’y étaient réfugiés. Elle a ensuite été mal restaurée et au fil des années, est devenue une déchetterie.
Le premier travail a consisté à dégager le bâtiment tant des immondices, dont deux carcasses de voiture, que des herbes folles et des arbres qui avaient pris possession des lieux. Le bâtiment était extrêmement fragile et menaçait même de s’effondrer : les murs écrêtés s'étaient désolidarisés, les contreforts, descellés, ne jouaient plus leur rôle, les jambages des portes et des fenêtres avaient disparus ou étaient fortement endommagés. L’urgence était de parer au plus pressé. Le mode opératoire, dans ce genre de situation, est toujours le même : il faut consolider, démonter et stabiliser les murs porteurs, reconstituer les jambages. En quelques semaines, le bâtiment est stabilisé, cicatrisé et remonté, puis la toiture posée.
L’étude du terrain révèle alors l’existence d’une sacristie et d’une clôture dont on découvre la base des murs pour la première et l’implantation pour la seconde. Le président de l'association, Reynald Secher, décide alors de reconstituer l’ensemble en le doublant de surface. On passe alors d’un travail de restauration à une reconstitution puis à une construction. Le projet est immense mais passionne d’autant plus qu’il s’accompagne d’un impressionnant travail de recherche documentaire, de réflexion et d’imagination.
S’ensuivent vingt chantiers qui donnent naissance à trois cryptes, dont une octogonale, la construction des murs de la clôture, plus de 70 mètres de souterrains, la pose d’escaliers et l’érection d’un cloître.
Au-delà de la restauration proprement dite, ce chantier est bien plus car il s'agit à la fois de susciter l'intérêt au patrimoine pour ces jeunes, à les initier aux travaux de restauration ou de simple sauvegarde, à les former pour qu'ils prennent eux même les initiatives qui s'imposent là où ils sont. Grace à cela bon nombre de bâtiment à travers la France ont été sauvés.

Ce qu'il faut savoir :

Le chantier de restauration du prieuré Saint-Pierre-ès-liens existe aujourd’hui depuis plus de 24 ans. Tous les ans, durant un mois d’été, des jeunes offrent une journée, une semaine voire un mois afin de reconstruire cette chapelle trop longtemps oubliée. Au cours de ces 24 années de chantier, ce sont plus de 1 200 jeunes qui ont œuvré sur ce site.
L’histoire de la chapelle, seul élément subsistant du prieuré, est en elle-même stupéfiante.
Construite au XIe siècle sur les terres du seigneur Batsemarus dans le cadre du grand défrichement et de la romanisation religieuse de la Bretagne par les moines de Marmoutier, elle est d’abord chapelle d’un petit prieuré. Vers le XIIe siècle, à la suite d’un échange de terre entre l’abbaye de Marmoutier et le chapitre de la cathédrale de Nantes, elle devient église paroissiale d’une nouvelle paroisse et, semble t-il, agrandie. Quelques décennies plus tard, le bourg étant transplanté à 500 mètres, sur les coteaux de la Loire, elle devient chapelle secondaire mais conserve ses registres paroissiaux. En 1790, elle est vendue comme bien national et achetée par la famille du notaire local afin de la sauver de la destruction. Redonnée à la paroisse, elle est de nouveau nationalisée lors de la fameuse loi du 1er août 1793, puis restituée à ses propriétaires avant d’être de nouveau renationalisée en 1797\. Rachetée par la même famille, elle est mise à la disposition de la paroisse laquelle, suite aux lois de 1905, est ruinée et cesse de l’entretenir. Abandonnée, livrée aux intempéries et à la malveillance, elle tombe en ruine d’autant plus rapidement que la colonne infernale le Cordelier l’a incendiée pour y brûler quelques dizaines d’habitants qui s’y étaient réfugiés. Elle a ensuite été mal restaurée et au fil des années, est devenue une déchetterie.
Le premier travail a consisté à dégager le bâtiment tant des immondices, dont deux carcasses de voiture, que des herbes folles et des arbres qui avaient pris possession des lieux. Le bâtiment était extrêmement fragile et menaçait même de s’effondrer : les murs écrêtés s'étaient désolidarisés, les contreforts, descellés, ne jouaient plus leur rôle, les jambages des portes et des fenêtres avaient disparus ou étaient fortement endommagés. L’urgence était de parer au plus pressé. Le mode opératoire, dans ce genre de situation, est toujours le même : il faut consolider, démonter et stabiliser les murs porteurs, reconstituer les jambages. En quelques semaines, le bâtiment est stabilisé, cicatrisé et remonté, puis la toiture posée.
L’étude du terrain révèle alors l’existence d’une sacristie et d’une clôture dont on découvre la base des murs pour la première et l’implantation pour la seconde. Le président de l'association, Reynald Secher, décide alors de reconstituer l’ensemble en le doublant de surface. On passe alors d’un travail de restauration à une reconstitution puis à une construction. Le projet est immense mais passionne d’autant plus qu’il s’accompagne d’un impressionnant travail de recherche documentaire, de réflexion et d’imagination.
S’ensuivent vingt chantiers qui donnent naissance à trois cryptes, dont une octogonale, la construction des murs de la clôture, plus de 70 mètres de souterrains, la pose d’escaliers et l’érection d’un cloître.
Au-delà de la restauration proprement dite, ce chantier est bien plus car il s'agit à la fois de susciter l'intérêt au patrimoine pour ces jeunes, à les initier aux travaux de restauration ou de simple sauvegarde, à les former pour qu'ils prennent eux même les initiatives qui s'imposent là où ils sont. Grace à cela bon nombre de bâtiment à travers la France ont été sauvés.


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Chapelle Saint-Pierre-Ès-Liens
Le Chapitre, La Chapelle-Basse-Mer
44450 Divatte-sur-Loire
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