[2021] programme en préparation pour ce département : Ariège (09)
L'église du XIe siècle utilisée jusqu'en 1530 fut ensuite reconstruite au même emplacement au milieu du XVIe siècle. De plan trapézoïdal, les anciens transepts furent incorporés au chœur et une abside pentagonale fut construite. Au XVIIIe siècle, l'édifice fut profondément repris après les dégâts dus aux guerres de religions (église dévastée en 1568, 1582, puis affectée au culte protestant jusqu'en 1599). Le chœur, couvert d'une croisée d'ogives, est suivi d'une nef unique qui se rétrécit vers le nord. La nef est soutenue par trois arcs-doubleaux. L'arc triomphal se lie directement au mur. Entre les arcs, des croisées d'ogives forment la voûte. Les contreforts sont placés uniquement à l'intérieur de la nef, sans saillie extérieure. Le portail d'entrée à deux voussures en arc brisé, refait au XVIIIe siècle, imite ceux du XIIIe siècle. L'église est entièrement lambrissée de noyer. A noter trois retables (maître autel XVIIe siècle. Vierge et Saint-Joseph début XIXe siècle. Peinture de l'école toulousaine.)
Les quatre tableaux latéraux du Maître-Autel ont été restaurés en 2017 grâce aux dons recueillis dans le cadre d'une convention tripartite: commune, fondation du Patrimoine et notre association.
C'est en déposant deux de ces tableaux qu'a été découvert un ensemble de papier-peint dit ''révolutionnaires'' installé vraisemblablement fin 1792 lorsque l'église fut transformée en "Temple de la Raison".
L'église du XIè siècle utilisée jusqu'en 1530 fut ensuite reconstruite au même emplacement au milieu du XVIè siècle. De plan trapézoïdal, les anciens transepts furent incorporés au choeur et une abside pentagonale fut construite. Au XVIIIé siècle, l'édifice fut profondément repris après les dégâts dus aux guerres de religions (église dévastée en 1568, 1582 puis affectée au culte protestant jusqu'en 1599). Le choeur, couvert d'une croisée d'ogives, est suivi d'une nef unique qui se rétrécit vers le nord. La nef est soutenue par trois arcs-doubleaux. L'arc triomphal se lie directement au mur. Entre les arcs, des croisées d'ogives forment la voûte. Les contreforts sont placés uniquement à l'intérieur de la nef, sans saillie extérieure. Le portail d'entrée à deux voussures en arc brisé, refait au XVIIIè siècle, imite ceux du XIIIè siècle. L'église est entièrement lambrissée de noyer. A noter trois retables (maître autel XVIIè. Vierge et St
Joseph début du XIXè. Peintures de l'école toulousaine).
Les quatre tableaux latéraux du Maître-Autel (circoncision de Jésus, présentation de Marie au Temple, Assomption, Jésus au Temple) ont été restaurés grâce aux dons recueillis dans le cadre d'une convention tripartie : Commune, Fondation du Patrimoine, association Histoire et Patrimoine du Tarasconnais. C'est en déposant deux de ces tableaux qu'a été découvert un ensemble de papier peint dit "révolutionnaire", installé vraisemblablement fin 1792 lorsque l'église fut transformée en "Temple de la raison".
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Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche Église de la Daurade
- consultez aussi la fiche du département de l'Ariège
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