Journées du Patrimoine - Retour à la page d'accueil
Journées du Patrimoine - Retour à la page d'accueil
Guide des Démarches - Votre département - Guide des Hôpitaux et cliniques - Guide des Maternités - Guide Médicaments - Guide des Lycées - Guide EHPAD
Guide Tourisme France - Guide Baignades - Guide Campings - Guide Automobiles Anciennes - Journées du Patrimoine : CONSULTER

Démarches - Tourisme - Patrimoine - Automobiles : CONSULTER

 France   Creuse (23) 
Journées du Patrimoine

 ()



 Agrandir le plan
 


Publicité


 
Publicité

Église Saint-Georges
Bussière-Saint-Georges (23)

Journées du Patrimoine 2018 à Bussière-Saint-Georges

[2018] programme en préparation pour ce département :  Creuse (23) 

À la découverte du patrimoine de Bussière-Saint-Georges

Visite libre avec accueil et feuille de visite.

Ce qu'il faut savoir :

L’église de Bussière Saint Georges est très logiquement placée sous le vocable de Saint Georges, le saint cavalier pourfendeur du dragon. Bien que le site ait été peuplé dès l’époque gallo-romaine, l’origine de l’église actuelle doit remonter au 12ème siècle comme beaucoup d’églises des environs. La trace visible de cette origine est la présence des modillons sur le haut du mur de l’abside, grossièrement sculptés en forme de visages humains ainsi que celle de quatre petites fenêtres obturées mais encore visibles sur le mur Sud de la nef et également sur l’abside. L’ancienne paroisse de Bussière St Georges était, elle, placée sous la protection des Saints Gervais et Protais. Le jour de leur fête, le 19 juin, avaient lieu des foires sur la place du bourg, ainsi que des processions à une source située à une centaine de mètres de l’église et aménagée en lavoir. L’église fut naturellement restaurée à plusieurs reprises, et même, semble-t-il, reconstruite vers 1625 (un graffiti découvert sous les boiseries l’atteste). Les restaurations ultérieures datent de 1842 et 1887. Le clocher est typique des clochers creusois, de plan carré tronconique passant sans transition au plan octogonal.
Devant l’église, côté Nord et Est, se trouvait l’ancien cimetière, transféré en dehors du bourg sur un terrain offert à la commune par un généreux donateur en 1842. Depuis le 18ème siècle, le mouvement de transfert des cimetières à l’extérieur était quasi généralisé. Ce déplacement était rendu ici d’autant plus nécessaire que le sol très rocheux de son emplacement ne permettait que des inhumations à trop faible profondeur. Après le transfert, et du fait du développement de la commune, qui compta jusqu’à 797 habitants à cette époque, il fut question de construire le nouveau presbytère sur cet emplacement mais on dut renoncer à ce projet et le donateur intervint de nouveau pour offrir un terrain un peu excentré par rapport au bourg et le presbytère, qui existe toujours, y fut construit en 1844, favorisé de plus par un don de la reine Marie-Amélie, épouse du roi des Français, Louis-Philippe.
Près du jeune tilleul, se trouve une croix de granit, vraisemblablement du 19ème siècle ; elle a été raccourcie d’environ 50 cm suite à sa réparation après sa chute dans les années 1980. Devant la croix une pierre plate, de granit elle aussi, dite « pierre des morts » ; c’est en effet sur cette pierre que traditionnellement on posait le cercueil arrivant à l’église. Son extrême simplicité ne permet pas de la dater précisément. Les deux cloches, quant à elles, sont datées comme c’est souvent le cas. L’inscription de la petite cloche nous dit : « L’an 1868, j’ai été bénite par Monsieur Jean-Baptiste Justin Peyroux, curé de Bussière St Georges, Monsieur Jean Ladet étant maire, et faite par la générosité des habitants de la paroisse et en particulier de Monsieur Louis Lebas, grand-père du parrain. J’ai eu pour parrain Monsieur Louis Silvain Pascouret, fils de Feu Silvain Pascouret et de Feue Virginie Marguerite Lebas, et pour marraine Mlle Marie Eugénie Guy, fille de Monsieur Jean Guy et de Madame Françoise Pascouret. Bollée et ses fils, fondeurs à Orléans, 1868 ».
L’inscription de la grosse cloche est la même à l’exception du nom du parrain : Jean Tabourin, fils de Monsieur Tabourin et de Mme Maria Auclerc et du nom de la marraine : Mme Marie Pauline Ladet, fille de Monsieur Antoine Ladet et de Mme Jeanne Debize.
A noter que la famille des fondeurs Bollée est installée à Orléans (en fait à St Jean de Braye, Loiret) depuis 1838 et qu’elle a fourni depuis 40.000 cloches qui sonnent notamment à Amiens, Chartres, Tours, Reims, Solesmes, Dakar, Yamoussoukro, Ottawa, Buffalo, Ho-Chi-Minh-ville etc…

A l’intérieur, on découvre une disposition classique en croix latine ; on voit nettement la séparation entre la voute du chœur et celle de la nef, mal raccordées au moment d’une reconstruction, vraisemblablement en 1842. La chapelle du Nord est consacrée à la Vierge, celle du Sud à St Georges. Le grand autel est de style baroque, en bois peint en trompe l’œil de marbre, du 18ème siècle ; il recouvre une très ancienne pierre d’autel en granit ; à son sommet, un reliquaire contient les reliques d’un saint non identifié. Quatre statues de bois ornent l’autel ; il s’agit des Saints Gervais et Protais, les saints patrons tenant la palme du martyr, de St Antoine et de St Roch accompagné de l’ange qui le nourrissait lors de sa maladie (certaines versions le représentent avec un chien qui jouait le même rôle). Des logettes plates sont garnies de deux petites statues, les deux autres ayant disparu en 1973. Sur l’autel de la chapelle Sud, se trouve une statue baroque qui est certainement de la même origine que celles de l’autel principal du fait de leur grande ressemblance de traits et de style.
Les autres statues dites « sulpiciennes » sont de la fin du 19ème siècle et représentent Ste Anne et la Vierge, St Joseph (1893), le Sacré-Cœur, St François et l’Immaculée-Conception. La statue la plus surprenante est certainement la Pietà, peut-être du 18ème siècle ; elle est réalisée en torchis, mélange de paille et de terre non cuite, matériau modeste qui révèle la pauvreté de la paroisse ; elle était à l’origine à la chapelle du Souchet mais a été placée ici pour des raisons de sécurité du fait de la grande vétusté de cette chapelle sise sur le territoire communal. Il faut noter l’étrange changement de l’expression du visage de la Vierge, selon que l’on se place sur sa droite ou sur sa gauche.
Les vitraux figurent La Vierge et St Georges dans leurs chapelles respectives ainsi que le Saint-Esprit dans l’oculus. Près de la grande porte, un peu surprenant dans ce cadre campagnard, un bénitier richement décoré de feuilles d’acanthes, qui pourrait dater du 16ème siècle ; il en a du moins le style.
Nous espérons que la visite de notre modeste église vous a intéressé ; précisons pour terminer que l’autre édifice ancien de notre commune, la chapelle du Souchet, fait l’objet depuis peu d’une opération de mécénat populaire en collaboration avec la Fondation du patrimoine et que les documents sollicitant votre générosité se trouvent à votre disposition dans cette église. Merci de votre visite !

Ph. Cholley, président de l’association « Les Amis du patrimoine de Bussière St Georges » avec la collaboration de Mme Lanvin et de M Auclair.
Amis.patrimoine.bsg@orange.fr tél. : 05 55 82 01 09


Journées du Patrimoine 2018 - horaires :

Cette fiche est obsolète, consultez le programme complet du département en cliquant ici

Église Saint-Georges
Le Bourg
23600 Bussière-Saint-Georges
Consulter le site Internet
Tel : 05 55 82 00 78

Guide Tourisme France

Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :

- consultez aussi la fiche Église Saint-Georges

- consultez aussi la fiche du département de la Creuse

Publicité
 France   Creuse (23) 
Guide des Démarches - Votre département - Guide des Hôpitaux et cliniques - Guide des Maternités - Guide Médicaments - Guide des Lycées - Guide EHPAD
Guide Tourisme France - Guide Baignades - Guide Campings - Guide Automobiles Anciennes - Journées du Patrimoine : CONSULTER

Démarches - Tourisme - Patrimoine - Automobiles : CONSULTER