[2020] programme en préparation pour ce département : Lot (46)
Une étude dendrochronologique de sa charpente évalue son édification à la fin du Moyen Âge ; sur ses cinq fermes en place, quatre sont constituées de bois coupés et mis en oeuvre autour de 1490 (seule la quatrième ferme et un arbalétrier courbe sont datés, quant à eux, du XVIIIe siècle). Ainsi, la charpente de cet édifice est représentative d’une technique ancienne, qualifiée de " cruck " ou de " charpente à courbes ", où sont employées de longues pièces de bois courbées ou coudées (dénommées arbalétriers) sur lesquelles reposent les pannes portant la couverture.
Descendant d’un seul trait du faîtage jusqu’à la base des murs, les arbalétriers reposent sur des supports en pierres noyés dans la maçonnerie. L’assemblage étant assuré par une petite pièce transversale disposée sous la panne faîtière et qui traverse les arbalétriers, il s’agit d’un joug sommital. Ce système constructif autoportant est stable, résistant, simple à mettre en place tout en étant utile avec un espace de stockage plus important grâce à l’absence de charpente triangulée.
Cet édifice fait partie des premières constructions de ce type, ce qui en fait un précieux témoignage du savoir faire de la société paysanne de l’époque.
Edifiée à la fin du Moyen-Âge, elle constituée de cinq fermes en place, quatre sont de bois coupés et mis en oeuvre autour de 1490 (seule la quatrième ferme et un arbalétrier courbe sont datés, quant à eux, du XVIIIe siècle). La charpente de cet édifice est représentative d’une technique ancienne, qualifiée de " cruck " ou de " charpente à courbes ", où sont employées de longues pièces de bois courbées ou coudées (dénommées arbalétriers) sur lesquelles reposent les pannes portant la couverture.Descendant d’un seul trait du faîtage jusqu’à la base des murs, les arbalétriers reposent sur des supports en pierres noyés dans la maçonnerie. L’assemblage étant assuré par une petite pièce transversale disposée sous la panne faîtière et qui traverse les arbalétriers, il s’agit d’un joug sommital. Ce système constructif autoportant est stable, résistant, simple à mettre en place tout en étant utile avec un espace de stockage plus important grâce à l’absence de charpente triangulée.Cet édifice fait partie des premières constructions de ce type, ce qui en fait un précieux témoignage du savoir faire de la société paysanne de l’époque.
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Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
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