[2020] programme en préparation pour ce département : Maine-et-Loire (49)
Description :
Patrimoine, Culture et Solidarité seront au programme de ces 37ème journées européennes du Patrimoine en partenariat avec la Mutuelle La Choletaise. Programme international d’actions culturelles mettant en avant le patrimoine bâtit et le patrimoine immatériel par :
- Le théatre, la danse, la musique, le chant (déambulations uniquement à l’extérieur ;
- Un conte illustré et une exposition à l’intérieur, scénographié en collaboration avec les archives municipales d’Angers.
Résumé:
Dans un quartier populaire plutôt malfamé au coeur de la Doutre, les Pénitentes étaient un lieu d’enfermement principalement réservé aux femmes de mauvaise vie et très souvent atteinte de maladie. Bien qu’enfermées, elles bénéficiaient de soins apportés par un hôpital situé à proximité. Certaines prostituées désireuses de faire acte de pénitences en reconnaissant leur pêchés, étaient accueillies par des soeurs conduites par Marguerite de Haie sous l’autorité de l’évêque d’Angers. La situation sanitaire du quartier était désastreuse et aucun habitant vivant de l’autre côté de la Maine ne souhaitait s’aventurer dans ce lieu malfamé et insalubre. Par solidarité, toutes ces femmes ont pu réfléchir ensemble et être soigner dans ce lieu d’accueil tout en donnant une dimension spirituelle à leur vie. L’entraide était au coeur de leur survie et la présence et le soutien des soeurs ont donné naissance à une forme de société de secours mutuel.
L'hôtel doit ses origines à l'abbaye St Nicolas : vers la fin du XVè siècle, les religieux font construire à proximité de leur abbaye - mais à l'intérieur des remparts - un bâtiment qui leur servirait de refuge en cas de troubles. En fait, ils n'y résident pas, mais le louent à de riches particuliers. En 1638, c'est la résidence du sculpteur Biardeau, auteur du retable de la chapelle de La Barre.Jusqu'alors appelé "maison de la Voûte", l'hôtel devient la résidence des pénitentes, au plus fort de la Contre-Réforme. A la Révolution, les pénitentes se dispersent mais la partie appelée " le refuge" reste ouverte. L'hôtel est exclusivement réservé à l'incarcération des filles publiques et des femmes condamnées. En 1810, on le transforme en hospice. Les dernières pensionnaires sont transférées en 1865 dans le nouvel hôpital. Depuis, différentes affectations s'y succèdent. La construction présente un panorama de l'évolution de l'architecture depuis le flamboyant jusqu'à l'art de la s econde Renaissance. Le corps de logis de droite, avec ses moulurations aiguës et ses torsades, est de la fin du Xvè siècle tandis que l'aile centrale renvoie aux constructions de Louis XII à Blois. A l'intérieur, une exceptionnelle cheminée Renaissance, digne d'un château de la Loire, est richement décorée de médaillons et de rinceaux. Sur la gauche du corps central, une aile plus modeste est un témoignage de l'architecture civile à pans de bois, alors très commune à Angers. Son revers est tout différent : un grand portail, surmonté d'un chemin de ronde à deux élégantes tourelle où la seconde Renaissance a laissé des bossages. Là, se faisait l'entrée de l'hôtel, sur la rue Malmorte, car le boulevard Descazeaux ne fut percé qu'en1862.
Cette fiche est obsolète, consultez le programme complet du département en cliquant ici
Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche Hôtel des Pénitentes
- consultez aussi la fiche du département de Maine-et-Loire
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