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[2019] programme en préparation pour ce département : Haute-Saône (70)
Construits en 1729, le comptoir vins et grains Anthony d'Arc-les-Gray est toujours debout. Bâti au carrefour des routes Metz-Langres et Besançon-Dijon, il a été le premier édifice à vocation commerciale jamais touché par les inondations redoutables de la Saône, et à ce titre, le modèle de ce que deviendront les entrepôts des quais bâtis sous Napoléon 3 à Gray et Arc-les-Gray. Un bâtiment désormais inscrit à l'Inventaire des Monuments Historiques et qu'un couple d'architectes a décidé de réhabiliter et de faire découvrir au public franc-comtois épris d'histoire et amoureux de son patrimoine.
Départs des visites en fonction de l'arrivée des visiteurs.
Comptoirs vins et grains J.
B. Anthony, au débouché du chemin de Vergy (route de Dampierre). Le bâtiment, construit en 1729 par Jean-Baptiste Anthony (1690-1760) pour servir, profitant de la navigation commerciale sur la Saône, de comptoir de grains et vins (3.600m2 de planchers), a marqué de différentes manières la vie d’Arc-lès-Gray : germe d’urbanisme de ce secteur de la commune et précurseur des grandes maisons de commerce qui s’établiront plus tard le long de la " chaussée d’Arc " et du quai Villeneuve (construit en 1822). Les Anthony sont de riches métalliers originaires de Vienne en Dauphiné. Ils rachètent la seigneurie de la Folie - soit la partie est de la commune d'Arc-lès-Gray délimitée par la Saône et les Ecoulottes - et s’installent durablement en Bourgogne-Franche-Comté. Jean-Baptiste Anthony afferme les forges de Seveux et Baignes. Il est à la tête à Arc-les-Gray du négoce de grains et vins. Ses deux fils, négociants comme lui, sont pourvus de la charge de secrétaire du roi au parlement de Besançon. On retrouve plusieurs membres de la descendance à la tête de forges importantes en Franche-Comté : La Branleure, Echalonge… ; ils sont maîtres de poste à Arc-lès-Gray, ils possèdent une partie du vignoble de Clos-Vougeot. La plupart des entrepôts établis le long du quai Villeneuve lors de sa création portent le nom d’Anthony. Le bâtiment est partagé le 26 vendémiaire an V en trois lots acquis respectivement par MM. Aimé Riche, François Coustet et Denis Degrand. C’est le 3ème lot, racheté en 1882 par Louis Rossignot, créateur de machines agricoles, qui passe en 1889 à Alphonse Dagot auteur de la " fonderie DAGOT". Celle-ci tournera jusqu’en 1973, travaillant pour les industries locales et le marché parisien, mais aussi pour l’Alstom à Belfort. La " Fonderie " désigne aujourd’hui le lieu - à partir duquel peu à peu s’est développée la fonderie DAGOT -.
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Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche du département de la Haute-Saône
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