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 France   Maine-et-Loire (49) 
Journées du Patrimoine

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Les Langottières
Cheviré-le-Rouge (49)

Journées du Patrimoine 2019 à Cheviré-le-Rouge

[2019] programme en préparation pour ce département :  Maine-et-Loire (49) 

Presbytère et jardin des Langottières

Presbytère des 17ème et 18èmeLE JARDINJardin d'agrément d'inspiration française et italienne, autour du presbytère et de ses dépendances.
Des espaces ont été créés sous forme de "chambres" avec haies de charmille, parterres de buis et pommiers d'ornement. Des contreforts en ifs ponctuent les murs de pierre. Des rangées de tilleuls délimitent l'ensemble.
Rosiers et agrumes agrémentent le jardin clos de murs.
LES BATIMENTSMêlant pierre des rairies, pierre de tuffeau et enduis à la chaux, le bâti est typique de la région. Le tuffeau est de la craie micacée ou sableuse à grain fin, de couleur blanche ou crème parfois jaunâtre. Elle est extraite de carrières et est typique de l'architecture que l'on trouve dans les pays de la Loire. La pierre des Rairies, plus jaune et plus dure, provenant des carrières des Rairies, est essentiellement utilisée pour la partie basse des parties en pierre. Les murs extérieurs sont couverts d’enduit à la chaux et au sable, dans une couleur typique de la région, qu’on retrouve à Durtal ou à Baugé. Le presbytère était à l’origine clos de mur, dont 3 côtés sont inclus dans la propriété actuelle.
Si l’édifice présente toutes les caractéristiques du 18ème siècle (fenêtres, cheminée intérieure…), certains éléments trahissent une construction plus ancienne probablement du début du 17ème siècle (toiture à deux pents, rondelis, conduits de cheminées aux extrémités…).
Le bâti principal a en effet été remanié de manière importante au milieu du 18ème siècle, à la suite d’un procès opposant le nouveau curé aux héritiers du prédécesseur. Une restauration complète a alors été menée, intérieure comme extérieure.
Le petit bâtiment à droite de l’entrée a servi pendant quelques temps d’agence postale de la commune. Il s’agissait auparavant d’une des dépendances comprenant l’étable et les toits à cochons. Les dépendances de gauche comprenaient la boulangerie, dont subsistent l’entrée du four à pain dans une cheminée, les écuries et d’autres dépendances.
LES INTERIEURSAprès l’acquisition à l’hiver 2010 une restauration des intérieurs a débuté : démolition des cloisons qui séparaient le presbytère en logements indépendants. Démolitions des faux plafonds pour faire revivre la poutraison d’origine, restauration de certains sols avec de la tomette 18ème.
La porte d’entrée, à encadrement de tuffeau et de pierre des rairies et avec une partie haute à petits carreaux d’origine, ouvre sur un grand escalier en chêne à quart tournant à jour de style Louis XIV du 17ème ou 18ème siècle.
Dans l’une des pièces des enduits à la chaux ont été mis sur les murs, une cheminée de style Louis XIV en tuffeau a été sculptée (pour rappeler l’époque 17ème). Les encadrements de fenêtres en tuffeau ont été remis à jour.
Le principal chantier du salon a été celui de la restauration de la cheminée Louis XV, qui avait été remaniée au 19ème siècle puis obstruée par un coffrage en bois au 20ème. La cheminée en tuffeau est composée d’une partie basse avec deux jambages à l’arrête concave et d’une partie haute avec la même arrête, séparée d’une tablette. Sur la partie haute une fresque peinte à même le tuffeau à motif de chinoiseries, typique de l’époque Louis XV, qui correspondant à la date de restauration du presbytère au 18ème siècle. On trouve des chinoiseries dans de nombreux châteaux parisiens de cette période, sur les boiseries, sur les meubles ou encore sur les paravents. Il est plus rare d’en trouver en province. L’artiste qui a réalisé la commande a du venir d’Angers ou de Tours voir de plus loin. On remarquera le camaïeu de bleu, l’élégance des personnages, des oiseaux, la finesse du décor et des guirlandes entourant la composition.
Cour et jardin à l’avantL’allée qui mène de la cour à l’entrée du presbytère est ponctuée de vases d’Anduze de grand format ornementés de buis boule.
Du jardin d’origine à l’avant ne subsistait que des traces d’alignement de fusain du Japon. Les alignements des parterres ont été complétés, divisés, et plantés d’hibiscus syriacus woodbridge, de forsythia boucle d’or, d’abelia panachés… Les parterres sont surplombés par deux immenses chênes verts. Le chêne vert est un arbre à feuillage persistant dont les feuilles ressemblent à du houx. C’est un arbre de type méditerranéen, on le retrouve dans tous les pays du pourtour de la méditerranée. S’il est également présent le long du littoral atlantique, sa présence à Cheviré est remarquable car elle est à l’extrême nord de sa présence continentale. On ne peut pas dire avec certitude si ces chênes datent du 18ème, ils remontent sans aucun doute au 19ème, leur essor est favorisé par la source qui passe sous leurs imposantes racines. Sous les chênes, une petite haie de charmille rappelle le mur qui au 18ème reliait le presbytère à la dépendance, pour séparer la cour du grand jardin sur le côté. L’ensemble des autres arbres du jardin (tilleuls de la cour, de la haie, à l’arrière, charmes, ifs), à l’exception d’un grand if taillé en obus, ont été plantés en 2011 et 2012.
Le jardin d’agrémentLe jardin à l’arrière du presbytère a été dessiné à partir d’une feuille blanche puisqu’il ne restait rien du jardin d’origine, qu’un terrain vague avec des garages. Il a été divisé en quatre espaces, séparés par des allées de gazon. Les principales essences utilisées sont la charmille, le buis, le tilleul et l’if. En face du salon donc, un parterre à la française de buis. A l’arrière une chambre des méditations au centre de laquelle est un bénitier du 17ème siècle en pierre rose, ponctuée de quatre malus prunus John downie plantés à l’hiver 2011. Le troisième espace forme la chambre du repos avec au centre un cadran solaire du 18ème siècle pour le temps qui s’écoule, entouré d’un parterre de buis comprenant 4 rosiers Anapurna et un banc pour… le repos. L’espace est ponctué par 4 pommiers d’ornement malus red sentinel plantés en 2012. Enfin le quatrième espace est délimité par des angles de charmilles, des orangers en pots en terre cuite (rentrés l’hiver dans les dépendances) et par deux rangées de buis boules ainsi qu’une guirlande de buis. Les deux espaces à proximité de la façade du presbytère sont de faible hauteur pour conserver une vue dégagée sur la façade depuis le jardin.
Devant la maison, une rangée de 4 cognassiers dans leur pot en terre cuite venus de Toscane. A l’automne, et de loin, les fruits ressemblent à des citrons. Egalement des rosiers blancs Jacques Cartier et Jeanne Moreaux de la Roserie Loubert sur les bords de Loire.
Les murs d’enceinteLe long du mur sud en moellon (mais côté nord), une succession d’hortensias, de camélias et de rhododendrons, tous blancs ou roses. Sur le mur ouest, qui sert de séparation avec le prieuré, entre les contreforts d’ifs rythmant le mur sur toute sa longueur, des arbres fruitiers palissés en double U ont été plantés (dont deux de variétés anciennes dont des reinettes. Egalement deux cyprès de Provence pour servir la perspective du jardin depuis le vestibule. Egalement des rosiers grimpants Princesse Marie, de la Roserie Loubert, des pivoines herbacées et arbustives, toutes blanches ou roses.
Le dernier côté est fermé d’une haute haie de charmille, ponctuée de tilleuls à feuille verte eux-mêmes ponctués de rosiers tige Iceberg. Un petit portillon en bois délimite le jardin arrière du jardin de devant.
Au total ce sont plus de 750 pieds de buis et fusain du Japon qui ont été plantés, environ 700 pieds de charmilles, 35 tilleuls et charmes, et environ 80 rosiers, de variété ancienne comme contemporaine.


Journées du Patrimoine 2019 - horaires :

Cette fiche est obsolète, consultez le programme complet du département en cliquant ici

Les Langottières
8 rue des langottières Cheviré le Rouge
49150 Cheviré-le-Rouge
Tel : 06 75 05 54 15

Guide Tourisme France

Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :

- consultez aussi la fiche du département de Maine-et-Loire

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