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 France   Sarthe (72) 
Journées du Patrimoine

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Place Aristide Briand - le Mans
Le Mans (72)

Journées du Patrimoine 2022 à Le Mans

[2022] programme en préparation pour ce département :  Sarthe (72) 

Visite guidée de la préfecture de la Sarthe

Journées européennes du patrimoine
-Visite de la préfecture
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P R O G R A M M E

Samedi 17 et dimanche 18 septembre 2022
1) Accueil − Cour de la Préfecture
L’abbaye de la Couture est un site très ancien : la première abbatiale aurait été construite au début du VIIème siècle par Saint-Bertrand, nommé évêque du Mans en 586. L’église, telle qu’elle existe aujourd’hui, date de la reconstruction des XIVème et XVème siècles, d’où son style gothique. Son nom, Notre-Dame de la Couture, vient du latin : Cenobium Sancti Petri dicitur ad culturam, littéralement : " monastère de Saint-Pierre dit près de la culture ". Culture et couture ont la même étymologie : en français médiéval, la couture désigne un champ cultivé. Le nom du monastère s’explique donc tout simplement par le fait qu’il était entouré de champs cultivés : on a peine à le croire aujourd’hui, mais l’abbaye de la Couture était située dans la campagne, avant d’être intégrée au faubourg puis au centre-ville au fur et à mesure de l’extension de la ville du Mans.
Les moines de la Congrégation de Saint-Maur, des moines bénédictins, y ont vécu aux XVIIème-XVIIIème siècles. Les bâtiments commençant à vieillir, ils entreprirent de reconstruire toute la partie résidentielle de 1760 à 1790 : c’est de cette époque que date le bâtiment qui abrite aujourd’hui la Préfecture et le Conseil départemental (anciennement Conseil général). En 1790, la congrégation est interdite par les Révolutionnaires. La même année, l’Assemblée nationale divise la France en 83 départements : la représentation du pouvoir central est confiée à une assemblée locale élue dans chaque département, le Conseil général. A la recherche d’un bâtiment pour abriter le nouveau Conseil général, l’Etat réquisitionne, par un décret du 20 juillet 1790, l’abbaye de la Couture, vidée des moines bénédictins.
Parce que la Ière République a peiné à coordonner l’action de l’Etat et du département, échouant notamment à assurer la levée régulière de l’impôt et le recrutement de l’armée, le consul Napoléon Bonaparte crée, en 1800, par la loi du 28 pluviôse an VIII, le corps préfectoral. Désormais, le préfet, représentant du gouvernement dans le département, est " seul chargé de l’administration ". La Préfecture et le Conseil départemental cohabitent donc dans ces lieux depuis 1800.
Du point de vue architectural, on prêtera attention au visage sculpté sur la partie haute de l’église : il pourrait s’agir du visage de l’un de ses architectes Jean Caluau (fin XVème siècle).
Côté préfecture, on remarquera le fronton d’entrée : sculpté en 1815 aux armes du roi Louis XVIII, on y voit les armes du roi, sommées d’une couronne, ceintes des colliers des ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit, reposant sur un manteau d’hermine au dos duquel s’étalent des lauriers et des drapeaux blancs, le tout posé sur des fûts de canons et sur des boulets. Les trois fleurs de lys du centre ont été grattées à l’avènement de l’empereur Napoléon III.
2) Galerie et Cloître
La galerie du Conseil départemental et de la Préfecture encadre l’ancien cloître. C’est autour de ce cloître que s’organisait la vie du monastère. L’originalité de ce cloître est qu’on ne peut pas en faire le tour : le côté nord, contre l’église, est obstrué par de gros contreforts qui la soutiennent.
Ces contreforts datent des XIIème et XIIIème siècles, tandis que le cloître et les bâtiments claustraux sont issus de la reconstruction du XVIIIème siècle.
Sur le côté nord, exposé au midi, est tracé un cadran solaire, qui date de 1777. Il permettait aux moines de respecter les offices de la journée, selon la Liturgie des heures encore en vigueur aujourd’hui : les vigiles (vers minuit), les laudes (à l’aube, vers 6h du matin), l’office des primes (au lever du soleil, vers 8h), l’office de tierce (avant la grand messe, vers 9h), l’office de sexte (vers midi), l’office de none (l’après-midi, vers 15h), les vêpres (en fin de journée, vers 17h), les complies (après le coucher du soleil).
Entre les prières, les moines passaient par le cloître pour aller méditer dans leurs cellules, rester lire dans le jardin, lorsqu’ils n’allaient pas travailler la terre : l’enclos de l’abbaye s’étendait jusqu’à l’actuelle cité administrative de Paixhans et englobait le collège Berthelot : on imagine mieux ainsi que l’abbaye était située en pleins champs, prenant le nom de " couture "…
Du côté Est, un premier blason, qui représentait une épée (symbole de la décapitation de Saint-Paul) et une clé (attribut de Saint-Pierre, gardien du Paradis), est visible. Egalement, le blason de l’architecte, effacé, apparaît sur la façade de l’église.
Des rosaces ornent les voûtes du cloître. Chacune est différente. Une rosace se distingue parmi les autres, la première de l’allée centrale, puisqu’une épée (symbole de la décapitation de Saint-Paul) et une clé (attribut de Saint-Pierre, gardien du Paradis) y sont sculptées. L’église était en effet à l’origine consacrée à Saint-Pierre et Saint-Paul.
Au bout du cloître, se trouve le scriptorium (actuelle salle d’attente), où venaient travailler les moines copistes. La pièce était chauffée (présence d’une cheminée) pour permettre à l’encre de ne pas geler. C’est la seule pièce décorée de l’abbaye (la couleur jaune est conforme à la décoration d’époque). On notera au mur la médaille de Saint-Benoît avec la devise bénédictine " Pax " (paix) au-dessus de la cheminée.
La verrière donne une vue sur le chevet de l’église. A l’emplacement du parking se trouvait le premier cimetière de l’église (découverte d’ossements lors des travaux).
Aujourd’hui, ce cloître est encore un lieu de passage : il dessert à la fois les salles du Conseil départemental et les lieux de la préfecture ouverts au public, notamment les guichets des étrangers (demandes d’asile, renouvellement de titres de séjour) et le point numérique (aide proposée aux citoyens pour effectuer leurs démarches en ligne). Les étages abritent les directions de la Préfecture : la Direction du contrôle et de la légalité (contrôle des collectivités locales, organisation des élections, droit des étrangers), la Direction de la coordination des politiques publiques (politiques d’aménagement du territoire, subventions aux collectivités locales, politiques environnementales), la Direction des ressources humaines ainsi que le Cabinet du Préfet. Au total, en incluant les services civiques, la Préfecture emploie 200 agents.
3) Rôle d’une préfecture et missions du préfet
Le préfet est responsable de la mise en œuvre, sur le territoire, de l’ensemble des politiques publiques définies par le Gouvernement.
Les missions du préfet sont très variées. Il est le garant de la démocratie : il organise les élections, protège les libertés publiques entre autres. Les étrangers s’adressent à lui pour obtenir leur carte de séjour ou obtenir la nationalité française. Il est aussi en charge de l’ordre public, de la sécurité des biens et des personnes.
Le préfet veille au développement de l’économie et de l’emploi. C’est une mission moins visible du grand public mais essentielle.
Enfin, le préfet protège l’environnement et le patrimoine, notamment par le contrôle des activités dangereuses ou polluantes.
Pour remplir ces missions, il travaille avec les forces de police et de gendarmerie, avec les élus, les entreprises, les associations et les médias.
En tant que représentant de l’Etat dans les territoires et garant de l’unité de l’Etat, le préfet assiste aux cérémonies officielles.
4) Escaliers vers le 1er étage
L’escalier est composé de 120 marches. Il est remarquable dans son architecture car il ne repose sur aucune colonne de soutien : la taille et l’assemblage des pierres sont tellement bien réalisés que la répartition des masses est parfaite, ce qui permet de donner une impression de suspension. Pendant la guerre, il a été constaté que les marches qui allaient du rez-de-chaussée au 1er étage étaient abîmées, elles ont donc été inversées avec celles qui desservent le rez-de-jardin.
L’escalier est éclairé par une grande verrière, haute de deux étages (plus de 15 mètres) et composée de verre teinté monté sur plomb. On remarquera également la lanterne, qui date du XVIIème siècle (imitation de celles du château de Sourches à Saint-Symphorien) : il existe dans le grenier un mécanisme qui permet, à l'aide d'une manivelle, de les descendre et de les remonter afin de les nettoyer plus facilement et de changer les ampoules.
5) Cabinet du Préfet - Bureau du Préfet
Rappel :interdiction de prendre des photos dans le bureau du Préfet.
Seul l’uniforme de M. le Préfet sera exposé sur un mannequin.
Un exemple d’uniforme de sous-préfet figure dans ce document (page 10) et sera représenté sur une affiche plastifiée disponible dans le bureau de M. le préfet.Portes battantes vitrées du 1er étage : feuilles de chênes et rameaux d’oliviers, symboles respectivement de force et de paix.
Ce sont ces mêmes symboles que l’on retrouve sur les uniformes du corps préfectoral.
Au premier étage se trouve le cabinet du Préfet : c’est là que se trouvent le bureau du Préfet, celui de son directeur de cabinet, du secrétaire général (le n°2 de la préfecture, sous-préfet de l’arrondissement du Mans) et les bureaux de leurs collaborateurs : le secrétariat, le service sécurité, le service communication et protocole.
Bureau du Préfet : mobilier style Empire et tapisserie d’Aubusson " L’oiseau et le moulin ". On notera les gravures en forme d’Aigle (symbole napoléonien) sur la serrure.


Cette fiche est obsolète, consultez le programme complet du département en cliquant ici

Tarifs, conditions spéciales :

Visite sur inscription gratuite. Chaque session est limitée à 20 visiteurs maximum. Si visiteur en situation de handicap nécessitant l'utilisation d'un fauteuil roulant, nous vous remercierons de le mentionner.

Place Aristide Briand - le Mans
Place Aristide Briand le mans
72100 Le Mans

Guide Tourisme France

Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :

- consultez aussi la fiche du département de la Sarthe

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