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[2019] programme en préparation pour ce département : Yonne (89)
Ancien monastère du XIIIème siècle de l’Ordre de Grandmont, monument historique édifié sur le lieu d’un antique sanctuaire, et avec l’une des plus belles églises de l’ordre grandmontain qui subsiste aujourd’hui.
Découvrez ce sanctuaire avec sa nef voûtée, son abside en cul-de-four, sa piscine double ; l’aile orientale avec le couloir des morts et la salle capitulaire ; l’aile méridionale avec les celliers et les restes du réfectoire ; la cour du cloître avec des vestiges lapidaires (croix monumentale du XIVème siècle, margelle de 1731).
Possibilité de visite commentée ou visite libre, au choix.
Édifié sur le lieu d’un antique sanctuaire dans la forêt de Plausse tout au début du XIIIème siècle grâce aux libéralités d’Anséric de Montréal, ce monastère de l’ordre de Grandmont (1125-1772) comptait 13 religieux en 1280, dans un domaine couvrant jusqu’à 200 hectares. Le 15 décembre 1317, en vertu d’une bulle du Pape Jean XXII, il devint dépendance du monastère de Vieupou (sur l’actuelle commune de Poilly-sur-Tholon dans l’Yonne). En 1576, pendant les Guerres de Religion, il est occupé et dévasté par les reîtres et lansquenets allemands à la solde du huguenot Jean-Casimir des Deux-Ponts. Au cours du XVIIème siècle le prieur de Vieupou fait réparer le monastère en ruine. A la dissolution de l’ordre de Grandmont en 1772 par le Pape Clément XIV, Saint-Jean-les-Bonshommes est mis à la disposition de l’évêque diocésain. Vendu comme bien national le 4 mars 1791, l’ancien monastère devint une propriété familiale, bourgeoise et agricole jusqu’en 1846, où un grave incendie dévora toitures, planchers et boiseries dans la plupart des anciens bâtiments conventuels, mais épargna l’église. En 1880 la famille se sépara des bâtiments, la plupart en ruine, ainsi que de l’ancien monastère qui finit par servir de carrière de pierres en 1904. La Société d’études d’Avallon (société savante fondée en 1859), émue de ce destin, l’acquit le 11 octobre 1905, obtint son classement comme monument historique le 14 novembre de la même année, créa en ces lieux un musée lapidaire grâce au concours de l’abbé Jules Giraud et du sculpteur Georges Loiseau-Bailly, et s’efforce depuis de conserver et de faire connaître ce joyau de l’Ordre Grandmontain.
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Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche du département de l'Yonne
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