Relais à chevaux (office de tourisme de Vignoble de Nantes)
Relais à chevaux
(doc. office de tourisme de Vignoble de Nantes)

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Relais à chevaux
Clisson (44)

Journées du Patrimoine 2024 à Clisson

[2023] programme en préparation pour ce département : Loire-Atlantique (44)

Visite libre du Relais à chevaux Concert de variétés françaises par le groupe Carte Blanche de 15h30 à 17h30

Relais construit face à l'Hôtel de l'Europe au 19e siècle dans le style italianisant

Au programme pour ce lieu :

Le Relais aux chevaux faisait partie d'une poste aux chevaux et était tenu par des " tenants de poste " puis des maîtres de poste qui fournit aux " chevaucheurs de l'écurie du roi " des chevaux. Ce maître de poste généralement fermier ou aubergiste, détient un brevet délivré par le surintendant des postes au XVIIIe siècle, puis le directeur général des postes au XIXe siècle. Ce brevet se transmet de père en fils ou à la veuve. Il offre de nombreux avantages : exempt de taille (impôt) et du logement des gens de guerre donc non astreint de leur livrer sa cave aux vins. Généralement, il possède 4 à 5 chevaux et a sous ses ordres des postillons qui conduisent les chevaux loués au relais suivant puis les ramènent. Au début du XIXe siècle, il existe 1400 maîtres de poste et 16 000 chevaux répartis dans les différents relais.
Les premiers relais sont créés sous Louis XI en 1464 pour acheminer les courriers du roi. Ils sont installés tous les 16 à 20 km sur une grande partie des routes principales. En 1500, Louis XII met ces relais à disposition des voyageurs. Puis, au XVIIIe siècle, ces relais font fonction d'auberges assurant aussi le service des diligences.
Le Relais aux chevaux de Clisson situé sur la route Nantes / Poitiers daterait du début du XIXe siècle puisque l'Hôtel d'Europe situé de l'autre côté de la rue a été construit vers 1844-1845. Les chevaux devaient passer par le viaduc édifié en 1841.
A l'époque, les voyageurs entrent par le grand portail ou la porte cochère dans la cour centrale et laissent les chevaux se reposer dans les écuries ici formées de 5 arcades de brique reprenant le style rustique à l'italienne. Ce relais devait disposer d'une grange pour stocker le foin, un point pour abreuver les chevaux et une cave.

Avant le XIXe siècle, les diligences ne dépassent pas la moyenne horaire d'un piéton ou d'un cheval au pas.
-Moyenne de marche d'un piéton non chargés : 6km/heure
- Moyenne d'un cheval au pas : 3 à 4 km/heure A partir de 1830, les diligences atteignent presque la moyenne d'un cheval au trot (10 à 11 km/heure). Dès 1848, les malles postes réussissent à atteindre la moyenne d'un cheval au galop (16 à 18 km/heure).
A cette époque, les routes sont très mal entretenues : les voitures pouvaient s'embourber, les pièces lâcher et il fallait parfois plusieurs heures pour réparer la voiture. De plus, les chemins étaient peu fréquentables du fait des brigands En 1873, les relais de poste ferment, concurrencés par le chemin de fer plus rapide. Les trains omnibus parcourent en moyenne 30 km/heure en 1848 contre 15km/h pour la diligence.