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[2022] programme en préparation pour ce département : Isère (38)
Le 7 décembre 1781, Pierre Schneyder, un peintre alsacien, échoué à Vienne par hasard, signa avec la municipalité viennoise une convention selon laquelle il s'engageait à la construction d'une salle de spectacles.
Les travaux furent rondement menés et s'achevèrent moins d'un an plus tard, fin 1782. C'était une salle "à l'italienne" avec des balcons en forme de lyre, véritable bonbonnière où les notables venaient autant pour être vus que pour assister au spectacle. Elle pouvait accueillir six cents personnes ... L'édifice était enchâssé dans un quartier très dense, l'hôpital était tout près, il n'avait pas de façade, l'entrée se faisait rue de la charité et ce bâtiment servait en quelque sorte de salle polyvalente.
Il semble que les travaux aient été faits à l'économie, Schneyder était pratiquement ruiné, et donc la qualité de l'ensemble laissait à désirer.
Aussi, pendant un siècle et demi, se posa-t-on régulièrement la question de savoir s'il valait mieux rénover le bâtiment ou l'abandonner pour construire ailleurs une salle plus vaste.... À St-Germain par exemple ? En 1818, on refit les peintures. Peu après, vers le milieu du siècle, le maire, Victor Faugier, lança un concours pour un projet de nouvelle salle, mais finalement par manque de moyens, de vision et de réelle volonté, comme souvent, la municipalité, petit-bras, opta pour la rénovation de l'ancien théâtre. C'est alors qu'on créa les loges d'avant-scène, encadrées par des cariatides (œuvre du peintre Charreton), que I'on fit des loges fermées sur la première galerie et que l'on aménagea le parterre avec un parquet... puisque les spectateurs à l'époque étaient toujours debout ! Le théâtre s’embourgeoise…
Il sera classé en 1929, au patrimoine comme monument historique.
Au fil des années plusieurs formes de théâtre s'y sont succédées. Nous montrerons dans cette visite que tous ces textes qui ont été mis en scène sur ce "plateau", qu'ils soient classiques ou contemporains, instructifs ou purement divertissants, tous ces "théâtres" font aussi parti de notre patrimoine. Et cette histoire c'est la nôtre, c'est celle du spectacle vivant, le seul où des gens vivants respirent face à d'autres gens vivants et respirant.
La vie quoi.
C'est un tout, le lieu et le répertoire qui est présenté aux spectateurs, sont notre héritage.
Seul le passé peut éclairer l'avenir. Et nous tenterons avec plusieurs comédiennes et comédiens de montrer combien ces allers-retours sont nécessaires et tellement simples. C'est à la fois passionnant, ludique et pédagogique.
Poussez la porte... et nous ferons le reste.
Le 7 décembre 1781, Pierre Schneyder, un peintre alsacien, échoué à Vienne par hasard, signa avec la municipalité viennoise une convention selon laquelle il s'engageait à la construction d'une salle de spectacles.
Les travaux furent rondement menés et s'achevèrent moins d'un an plus tard, fin 1782. C'était une salle "à l'Italienne" avec des balcons en forme de lyre, véritable bonbonnière où les notables venaient autant pour être vus que pour assister au spectacle. Elle pouvait accueillir six cents personnes... L'édifice était enchâssé dans un quartier très dense, l'hôpital était tout près, il n'avait pas de façade, l'entrée se faisait rue de la charité et ce bâtiment servait en quelque sorte de salle polyvalente.
Il semble que les travaux aient été faits à l'économie, Schneyder était pratiquement ruiné, et donc la qualité de l'ensemble laissait à désirer.
Aussi, pendant un siècle et demi, se posa-t-on régulièrement la question de savoir s'il valait mieux rénover le bâtiment ou l'abandonner pour construire ailleurs une salle plus vaste.... à St germain par exemple ? En 1818, on refit les peintures. Peu après, vers le milieu du siècle, le maire, Victor Faugier, lança un concours pour un projet de nouvelle salle, mais finalement par manque de moyens, de vision et de réelle volonté, comme souvent, la municipalité, petit-bras, opta pour la rénovation de l'ancien théâtre. C'est alors qu'on créa les loges d'avant-scène, encadrées par des cariatides (œuvre du peintre Charreton), que I'on fit des loges fermées sur la première galerie et que l'on aménagea le parterre avec un parquet... puisque les spectateurs à l'époque étaient toujours debout ! Le théâtre s’embourgeoise…
Il sera classé en 1929, au patrimoine comme monument historique.
Au fil des années, plusieurs formes de théâtre s'y sont succédées. Nous montrerons dans cette visite que tous ces textes qui ont été mis en scène sur ce "plateau", qu'ils soient classiques ou contemporains, instructifs ou purement divertissant, tous ces "théâtres" font aussi partie de notre patrimoine. Et cette histoire, c'est la nôtre, c'est celle du spectacle vivant, le seul où des gens vivants respirent face à d'autres gens vivants et respirant.
La vie quoi.
C'est un tout, le lieu et le répertoire qui est présenté aux spectateurs, sont notre héritage.
Seul le passé peut éclairer l'avenir. Et nous tenterons avec plusieurs comédiennes et comédiens de montrer combien ces allers-retours sont nécessaires et tellement simples. C'est à la fois passionnant, ludique et pédagogique.
Poussez la porte... et nous ferons le reste.
Isère
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche du département de l'Isère
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